Coronavirus : La cacophonique communication gouvernementale qui complique tout
Passé le 11 avril, force a été de constater que les conducteurs sont plus que jamais en circulation et mettent leur engin au service du premier passager venu. Où sont donc passées nos autorités ? Doit-on en déduire que toute interdiction est levée ? Si elle l'était, pourquoi alors ne pas sortir une note en ce sens ? Pour l'heure, c'est la navigation à vue. Comment prendre au sérieux un gouvernement qui ne sait où lui-même va, qui ne sort un décret un jour que pour l'annuler le lendemain ?
Comment des ministres peuvent inspirer le respect quand, au lieu de parler d'une même voix, chacun va sur les ondes déblatérer tout ce qui lui passe par la tête, mettant par là même les citoyens dans le plus grand embarras. Comment mettre sur un piédestal de grandeur des dirigeants qui, au moment de prise de décisions de haute importance, brillent par leur amateurisme en rivalisant sur les ondes de cafouillage, d'imprécision et en jouant à qui embrouillerait le plus les pauvres auditeurs. Autant de contradiction dans les communications est l'ultime preuve que le Togo n'a pas de maître à bord, comme on en voit dans des pays qui se respectent. Avancer à tâtons est une grave faute à une époque où les uns et les autres ont un besoin pressant de se fier aux faits réels. L'Etat gagnerait à changer de stratégie de communication. L'amateurisme gouvernemental n'a que trop duré.
Comment des ministres peuvent inspirer le respect quand, au lieu de parler d'une même voix, chacun va sur les ondes déblatérer tout ce qui lui passe par la tête, mettant par là même les citoyens dans le plus grand embarras. Comment mettre sur un piédestal de grandeur des dirigeants qui, au moment de prise de décisions de haute importance, brillent par leur amateurisme en rivalisant sur les ondes de cafouillage, d'imprécision et en jouant à qui embrouillerait le plus les pauvres auditeurs. Autant de contradiction dans les communications est l'ultime preuve que le Togo n'a pas de maître à bord, comme on en voit dans des pays qui se respectent. Avancer à tâtons est une grave faute à une époque où les uns et les autres ont un besoin pressant de se fier aux faits réels. L'Etat gagnerait à changer de stratégie de communication. L'amateurisme gouvernemental n'a que trop duré.
Devant le tollé suscité par cette mesure unanimement jugée impopulaire en raison du rôle que jouent ces conducteurs dans la cité, le gouvernement a fait marche arrière, lançant dans la foulée le fameux programme universel de solidarité, lequel programme entend fournir une assistance sociale aux personnes ayant perdu leurs revenus depuis l'installation du couvre-feu. Les autorités croyaient revenir à la charge et annonçaient entre-temps que le 11 avril serait la date butoir donnée aux zémidjan qui allaient désormais devoir se contenter des 20.000 francs à eux destinés grâce au programme ''Novissi''.
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