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Georges - 05/12/2022 - 0 Comment(s)

12ème congrès de la Société Bénino-Togolaise de Chirurgie Digestive couplé du 1er congrès de la Société Togolaise d’Urologie : Lomé, point d’orgue d’une nouvelle approche

Les 2 et 3 décembre derniers, s’est tenu à l’Hôtel Petit Brussel à Baguida dans la capitale togolaise, le 12ème congrès de la Société Bénino-Togolaise de Chirurgie Digestive (SBTCD) couplé du 1er congrès de la Société Togolaise d’Urologie (STU).
Placé sous le thème : « La formation en chirurgie en période post-Covid », ce congrès a été l’occasion pour les praticiens et formateurs en santé venus du Bénin, du Burkina-Faso, du Niger, du Mali, du Sénégal et bien d’autres pays du continent africain, d’échanger et de partager leurs expériences sur la formation en chirurgie viscérale.



Prof David Dosseh, a, au nom du comité d’organisation, remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce congrès.
Pour lui, « La formation constitue véritablement la clé de voûte du développement puisqu’aucun pays ne peut se développer sans un système de santé qui soit performant.

Un système de santé a besoin de ressources humaines de qualité et pour pouvoir disposer de ressources humaines de qualité, il faut pouvoir les former ». Et c’est dans ce contexte que s’est inscrit le rendez-vous de Lomé pour voir comment ces professionnels peuvent converger leurs énergies vers des objectifs communs de développement des ressources humaines dans le domaine de la chirurgie. « Nous avons vu ce qui se fait au Burkina Faso où ils ont mis sur pied un diplôme universitaire de chirurgie de laparoscopie ou vidéochirurgie qui est intéressant et peut permettre à plusieurs spécialistes africains ou ouest-africains d’aller se perfectionner. Nous avons vu ici à Lomé notamment à la Clinique Biasa, un centre de simulation qui permet également d’attirer des professionnels en chirurgie invasive. Tout cela montre que la coopération sud-sud est une réalité, il faut la promouvoir et cela montre également que le partenariat public-privé peut permettre également d’avancer dans le domaine de la chirurgie et dans le domaine de la formation en chirurgie », a indiqué Prof David Dosseh, Président du Comité d’organisation.
« Le présent congrès s’inscrit dans la formation essentiellement de la chirurgie mini-invasive. Cette chirurgie est basée sur laparoscopie qui fait qu’on opère les sujets sans les ouvrir de façon étendue et ceci permet à ces derniers de bénéficier de beaucoup davantage comme un court séjour à l’hôpital de façon à leur permettre de reprendre en même temps leurs activités professionnelles et donc tout ça c’est un coût important mais tout ceci demande beaucoup de moyens pour acquérir ces appareils et c’est pour cela qu’un plaidoyer est adressé à nos deux Etats pour qu’ils puissent nous assister et permettre une meilleure formation de nos chirurgiens si le matériel existe, nous n’avons rien à envier à l’Occident et au reste du monde », a déclaré Prof Gaspard Gbessi, SG de la SBTCD.
La Représentante du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Ayaba Akouete affirme que « l’expérience dégagée tout au long de la pandémie doit être capitalisée. Elle doit permettre de réfléchir à la résilience dans les services de soins et la résilience dans les parcours de formation car la chirurgie reste une discipline pratique dont l’apprentissage nécessite la présence physique au bloc opératoire. La formation des chirurgiens constitue la clé de voûte dans l’édification d’un système de santé performant au service des populations confrontées de plus en plus dans des besoins en chirurgie »
Au sortir du congrès, des recommandations ont été formulées à l’endroit des gouvernants, des praticiens afin de soutenir davantage cette coopération sud-sud dans le domaine de la formation chirurgicale et le développement de la chirurgie. « Aujourd’hui on ne peut pas parler de système de santé performant si on ne soutient pas le développement », a ajouté Prof Dosseh.
Créée le 7 mai 2022, la STU s’est joint à ce congrès, pour présenter l’état des avancées en matière de chirurgie laparoscopique. « Nous avons enrichi nos connaissances pour le bonheur de la santé de nos patients», a déclaré Prof Kodjo Tengue, Président de la STU.
La Société Bénino-Togolaise de la Chirurgie Digestive a été mise sur les fonts baptismaux, il y a pratiquement 27 ans. Son objectif est de permettre les échanges entre les deux pays, avec la sous-région et en même temps, permettre une amélioration de la formation des étudiants et des chirurgiens; et de l’état de santé de la population. Le congrès se déroule de façon alternative.

Georges A.

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