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Georges - 27/03/2023 - 0 Comment(s)

Conférence des Nations Unies sur l’Eau : Repenser la politique de l’eau dans les campagnes togolaises

Le Togo de Faure Gnassingbé était présent à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau, organisée du 22 au 24 mars dernier à New York. Autour du thème « Protéger les systèmes d’approvisionnement en eau de la guerre », cette rencontre internationale ayant réuni 6 500 participants du monde entier autour de 500 événements, vise à placer l’eau au cœur du multilatéralisme et à lancer une dynamique pour une meilleure gouvernance mondiale de l’eau. Selon le ministère togolais de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, il s’agit avant tout, de « promouvoir, soutenir et renforcer la protection des infrastructures civiles essentielles y compris les systèmes d’approvisionnement en eau et l’assainissement lors des conflits armés par les États et d’autres acteurs ». « Le Togo a porté sa voix à la Tribune des Nations Unies en faveur d’un accès universel et partagé à l’eau et à l’assainissement », a annoncé sur Twitter le ministère, qui indique par le même canal que « M. Affo Bôni ADJAMA, représentant le ministre en charge de l’eau, a évoqué l’engagement du Chef de l’Etat, S.E.M Faure Essozimna GNASSINGBE, qui entend poursuivre les efforts pour mobiliser davantage de financement supplémentaire pour l’atteinte des cibles fixées pour 2025 et arrimé sur 2030. Il a plaidé en faveur de la mobilisation de la Communauté Internationale pour honorer l’atteinte des ODD ». Alors que dans certains pays on déplore un gaspillage jamais démenti de ce constituant biologique important, dans d’autres, notamment ceux du continent africain, on constate un net retard dans sa mise en place, en plus du manque d’hygiène et de l’assainissement. Alors, comment parer au plus pressé ? Des solutions sont envisagées, entre la mise en place d’entreprises dites globales dans 130 pays et les actions d’un consortium de gouvernements, industries et membres de la société civile pour travailler à supprimer toute présence de plomb dans l’eau potable. Passé cette conférence qui évaluera les difficultés et les opportunités liées aux objectifs de la Décennie d’action pour l’eau (objectifs inscrits dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030), Dieu sait si les dirigeants africains vont travailler à leur niveau pour que leurs populations aient vraiment accès à l’eau potable. A l’échelle nationale, il suffit de s’éloigner de Lomé, pour constater à quel point l’eau potable manque cruellement aux populations vivant dans plus d’une campagne. Dans les rameaux les plus reculés, des villageois ont souvent recours aux eaux polluées et mal entretenues de rivières, de lacs, avec des conséquences que sont la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite, autant de maux qui entraînent des décès gratuits. Des villages qui n’en finissent plus de pâtir du manque d’eau potable dans les campagnes, il en existe des centaines. On espère que de cette participation naîtront des actions communautaires les plus pertinentes.

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