Politique



image
Georges - 13/03/2023 - 0 Comment(s)

7ème Congrès statutaire de la CDPA : Entre « grandes avancées » et espoir d’un Togo démocratique, la CDPA se renouvelle

Le septième congrès statutaire ordinaire de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) s’est tenu les 10 et 11 mars derniers au siège du parti à Lomé. C’était une occasion pour les responsables du parti de réviser les statuts et le règlement intérieur.


Une cérémonie qui a vu la présence des dizaines de sympathisans, des représentants et Président des partis politiques, au rang desquels la « Dynamique Monseigneur Kpodzro », (DMK) et le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) au Togo, dont la délégation est conduite par Mila N’Guessan.

C’est autour du thème « Le Togo mérite mieux ! Contibuons à le libérer en renforçant notre outil, la CDPA » que les travaux se sont déroulés.

Travaux à l’issue desquels Adjamagbo et son équipe ont rendu leur tablier au profit d’une nouvelle équipe devant « de conduire le parti conformément aux vœux des militants » pour les cinq années à venir.
A l’heure des bilans, Kafui Adjamagbo dit retenir que « cela a été un mandat de combat assez dur, au cours duquel la CDPA a pris toute sa place au sein de la communauté des forces politiques qui se battent pour un Togo meilleur, un combat où nous avons subi nous aussi la répression de ce régime, moi-même j’ai été arrêtée et gardée pendant trois semaines environ avant d’être libérée. Nous avons réalisé de grandes avancées au niveau du parti, parce que c’est au cours de ce mandat que nous avons acquis le siège du parti, nous le disons avec beaucoup de fierté, et vous savez quoi ? Ce sont les militants qui le payent. Au cours de ce mandat, nous avons aussi décidé de renforcer l’identité de la CDPA et renforcer le sentiment d’appartenance à la même communauté ».

Pas de démocratie, pas de repos
Kafui Adjamagbo ne se voit pas croiser les bras, quand même elle ne serait plus aux commandes de la CDPA. « Je ne trouverai aucun repos, tant que je n’ai pas vu que mon pays est entré en démocratie, et que les Togolais sont libres de choisir leurs dirigeants, qu’ils peuvent parler sans craindre que le droit ne soit pas bafoué, qu’au contraire les dirigeants n’ont qu’un seul but : servir leur peuple. »
Censé se dérouler il y a deux ans, le congrès n’aura donc eu lieu que la semaine dernière, en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété par le gouvernement « avec justesse pour contrer la pandémie du Covid », mais « abusivement prolongé par le régime RPT/UNIR aux abois pour paralyser toutes activités politiques au Togo, notamment toute activité de revendication de la victoire des Togolais aux lendemains de l’élection présidentielle du 22 février 2020 », a d’entrée critiqué Kafui Adjamagbo dans son message de circonstance, elle qui a estimé que le contexte dudit congrès est pour le moins « difficile » : « Nous sentons qu’en tant que CDPA, nous avons vraiment besoin de nous asseoir, de nous réorganiser, et de repartir pour enfin terminer ce combat que nous menons déjà avec les autres partis politiques pour l’avènement d’une vraie démocratie, pour la souveraineté du Togo, et pour que le Togo ait à sa tête des dirigeants qui prennent vraiment à cœur les intérêts des populations ».
Elle ne s’est pas moins félicitée de ce que « la ténacité de la DMK dont la CDPA est membre, est venue à bout de ce plan machiavélique qui voulait museler les partis politiques au Togo ».
« Oui, nous pouvons aussi être fiers de ce que la DMK a œuvré patiemment et sans violence, pour lever des entraves que ce régime n’a cessé de multiplier pour reprendre enfin ses activités politiques et tenir enfin son premier meeting à Vogan en novembre 2022, puis à Lomé en janvier 2023 et récemment à Guérin Kouka et à Bassar le 26 février 2023 », a exulté Kafui Adjamagbo, rappelant au passage qu’à causes des « travers » du régime, « trop de compatriotes dont le Président élu, Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, sont en exil à cause de ses travers » et qu’il « est temps qu’ils rentrent tous à la maison ».
Après avoir évoqué par le menu les divers maux dont souffre le Togo notamment sur les plans politique, sécuritaire, économique, ou encore social, la Secrétaire de la CDPA ne voit qu’une seule façon de faire accéder le Togo à l’alternance : « Pour libérer notre Togo chéri, l’or de l’humanité, nous devons désormais sortir des incantations et nous dire que la libération du Togo n’est pas l’affaire d’un homme providentiel, ni l’affaire d’un parti ; c’est le résultat d’un travail constant et soutenu qui libère. Nous devons aussi une juste lecture de ce qui se joue actuellement dans le monde et en Afrique », a-t-elle déclaré.

D.K.M.

Lire aussi

0 Commentaire(s):

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.